Isaïe Fabrecchi

Carte d'Identité

Nom : Fabrecchi
Prénom : Isaïe
Âge : 20 ans
Espèce : Lycanthrope
Clan d'origine : clan sauvage
Classe : guerrier I (mercenaire)
Main dominante : droitier

Caractéristiques

Type de magie :
- dominante : lunaire arcane
- secondaire : sylvestre fondamental

Arme : /
Armure : /

Compétences : combat sans armes, acrobatie, survie
Faiblesses : sensibilité, art et artisanat

Dans le jeu

Idéologie : vivre sa vie à 100%
Guilde : Chrysanthème

Qualités : fidèle, amical,
Défauts : rebelle à l'autorité, obstiné, grande propension à l'agacement d'autrui

Apparence Physique

Isaïe est un jeune homme de taille moyenne à la peau claire et au corps doté de muscles toniques. Ses cheveux blanc neige recouvrent à moitié ses oreilles au bout pointu, héritage de sa mère elfe, et tombent sur ses yeux d'un bleu très pâle souvent brillants de malice. Son visage est très expressif et s'il affiche souvent un sourire joueur il peut rapidement passer à la moue boudeuse ou se renfermer pour ne laisser que briller son regard furieux et sa détermination.
Le jeune lycan arbore des ensembles simples qui peuvent rapidement devenir élégants pour peu qu'il rajoute des effets comme un gilet sans manche, ce qui lui permet de jongler entre Perle de Sang et l'attitude qu'il doit avoir avec sa famille.
Sous forme de loup il a un épais pelage blanc immaculé et des yeux bleus pâles.

Personnalité

Isaïe est un garçon très spontané qui se fait rapidement un jugement sur les gens et les choses et peut se montrer très rancunier comme très reconnaissant. Toujours joyeux, très malicieux et sociable il lie facilement connaissance et s'attire aisément la sympathie des personnes tolérantes, en revanche il il peut se montrer franchement agaçant quand quelqu'un lui déplaît ou, à plus forte raison, représente une autorité qui le contraint. On peut le voir comme un papillon qui est irrésistiblement attiré par le feu qui risque à tout instant de le brûler, à savoir qu'il va aller faire quelque chose de dangereux et/ou interdit, juste parce que ça l'est : dangereux et/ou interdit. Ce qui nous amène à un autre point de la personnalité d'Isaïe : s'il est volontaire, dynamique et courageux, il est également téméraire et a une légère tendance à l'insouciance sans parler du fait qu'il est horriblement têtu.
Bien que le jeune lycan appartienne à une des deux factions qui régentent les gangs de Ragguî il tient énormément à sa famille, soit son père adoptif et surtout sa sœur qui représente également sa mère et est extrêmement fidèle à ses amis ce qui implique qu'une trahison le rendrait impitoyable.

Biographie

Premier souvenir : le froid
 
C'était une nuit sans lune bien que cela n'ait aucune sorte d'importance tant la chape nuageuse qui avait recouvert le ciel depuis la veille était dense. Les premières neiges étaient proches et les arbres dénudés tendaient leurs branches au-dessus d'eux comme des longs doigts malingres. La fille et le garçonnet avançaient sur un sentier d'animaux en trébuchant. L'un comme l'autre y voyait bien, c'était la fatigue qui alourdissait leurs pas. Le garçonnet pleurnichait et manqua de tomber en se prenant les pieds dans une racine plus élevée que les autres et gémit plus forts encore qu'avant. Sa grande sœur le prit dans ses bras et le calma en susurrant des paroles de réconfort. Armande et Isaïe étaient des lycanthropes dont le clan résidait dans la forêt des Chênes, hélas pour eux leur père, l'ancien chef de clan, avait été renversé et tué par un Lycanthrope plus jeune et plus fort. La coutume était que les fils du chef déchu se soumettent au nouveau ou quittent le clan, Isaïe avait été chassé. Mais qui pouvait reprocher à un enfant de cinq ans de dire à un adulte qui lui faisait peur : “Non, laisse-moi” ? Le nouveau chef avait offert à Armande de rester si elle devenait son épouse, elle avait refusé et préféré accompagner son petit frère qui était condamné seul dans la forêt. Alors âgée de quatorze ans la jeune fille n'avait pas hésité à quitter un confort de vie pour errer sur les routes loin de sa terre natale, mais en soit ce n'était pas un malheur pour elle qui avait du courage pour deux et de la volonté à toutes épreuves, c'était un voyage dur mais elle savait que la route était trop longue pour préjuger de sa valeur.
Portant Isaïe dans ses bras Armande continua vaillamment le chemin dans le froid mordant et la fatigue, le petit corps fragile de son frère grelottait et elle tenta tant bien que mal de l’envelopper dans son manteau de fourrure. Isaïe n’était que son demi-frère, un enfant que son père avait eu avec une elfe du clan des Chênes qui n’avait pas souhaiter élever le petit métis et l’avait rendu à son père. Ceci n’avait aucune sorte d’importance pour la jeune fille qui aimait son petit frère, mais c’en avait une pour le nouveau chef de clan et cela expliquait sans doute comment il avait pu bannir un enfant de cinq ans. Isaïe, lui, ne comprenait pas la raison de leur départ et réalisait à peine que son père était mort, tout ce qu’il savait, c’était qu’il était fatigué de marcher, avait faim et terriblement froid.
 
Deuxième souvenir : la lune
 
Le louveteau regardait dans le ciel la forme ronde à la lueur nacré qui éclipsait l’étincelle des étoiles tout autour. La Lune illuminait la campagne sous ces yeux et faisait ressortir la blancheur du pelage du jeune animal, tache invisible dans la couverture de neige qui l'entourait. Isaïe n’avait jamais vu l’astre de la nuit si nettement, lui qui avait grandit dans la dense forêt des Chênes où pour voir la lune autrement que masquée par la frondaison des arbres il fallait monter à leurs cimes. Une émotion irrépressible l’emplit et il allongea le cou vers la voûte céleste et entonna une tentative de chant, mais de sa jeune gorge ne sortait qu’un faible cri au lieu d’un profond hurlement. Les broussailles s’agitèrent près de lui et une forme sombre jaillit pour s’arrêter à ses côté. Armande lui donna un coup de museau et s’allongea paisiblement contre lui, puis leva à son tour la tête et émit un hurlement aux modulations languissantes. Le louveteau manifesta sa joie de revoir sa sœur et suivit son exemple.
 
Depuis leur départ ils avaient parcourus un chemin long et éprouvant pour les faibles jambes d’Isaïe et il avait découvert avec malice les plaines et leurs faunes. Etant arrivés sur le territoire des vampires Armande gardait son frère de près et se méfiait de toute menace car sous leurs formes humaines les deux loups-garous ne pouvaient rien face à un vampire qui verrait en eux des proies de choix. Cependant elle ne voulait pas retourner tout de suite sous le couvert des bois, désirant montrer à son petit frère la lune. Désormais sous sa forme de louve, elle ne s'inquiétait plus, rassurée par la sensibilité de ses sens et se laissa à la détente.
 
Le frère et la sœur chantèrent un hommage mélancolique à la pleine lune qui les voyait pour la première fois loin de leur clan. Pour Isaïe c’était une découverte merveilleuse, contempler l’astre nacré et se laisser à pousser la voix sous ses doux rayons dans le giron rassurant de sa sœur. Il aimait beaucoup cet endroit, mais il se sentait encore triste d’avoir perdu les tantes qui s’occupaient si bien de lui et aspirait à un long repos où toute son énergie serait dépensée en jeux et cabrioles plutôt qu’en marche sans fin.
 
Troisième souvenir : la première chasse
 
Petit à petit les deux loups-garous avaient atteint l’orée de la forêt des Trois-Cœurs où ils furent accueillis par un clan de loups-garous le temps de quelques lunes où Isaïe put retrouver les attentions maternelles des femmes du clan. C’était un temps de jeu et de découvertes que le garçonnet partagea avec d’autres petits. Lors d’une nuit de pleine lune, il avait alors sept ans, il suivit avec ses congénères, les membres du clan allant chasser, ils avaient repéré un troupeau de cerfs pas loin avec des jeunes faons qui faisaient des proies de choix. Les louveteaux regardèrent avec excitation les adultes traquer et encercler leur proie – un petit faon fragile sur ses pattes – et l’affaiblir jusqu’à l’achever. Les enfants s’élancèrent joyeusement pour participer au festin et eurent la déconvenue de se faire rejeter par le chef qui entendait se nourrir en premier, Isaïe entreprit de se glisser entre les pattes du mâle pour chiper quelques morceaux de viande et se vit happer par la mâchoire du chef et valdingua plus loin.
 
Furieux le louveteau blanc s’éloigna pour bouder et fut rejoint par Armande qui le sermonna, mais Isaïe était trop buté pour entendre raison et décida de se chasser lui-même à manger. Il alla se glisser près de fourrés et renifla patiemment le sol, repérant une odeur alléchante il se tapit et rampa silencieusement. Un campagnol quitta son trou pour aller quérir quelques graines, tout son corps tendu le louveteau se prépara à bondir et d’une parfaite imitation des adultes il atterrit sur le petit rongeur et le croqua vite avant qu’il ne puisse s’enfuir. Fier de sa capture Isaïe se hâta d’avaler sa proie sans prendre le temps de savourer. Il n’avait pas remarqué que sa sœur le regardait avec approbation derrière lui.
 
Quatrième souvenir : la caravane
 
Les vastes forêts du nord avaient laissées place à des territoires aux bois moins denses et plus espacés entre différentes zones de plaines et parfois d’agriculture. Pour Isaïe les grands champs sillonnés étaient un jeu amusant où il suivait les butes en évitant de tomber dans les sillons qui étaient dans son imaginaire d’enfant des précipices noirs remplis de monstres. La vie d’errance des deux loups-garous avait repris quelques semaines plus tôt, l’indépendance du garçon l’avait fait développer un caractère rebelle et provocateur qui n’était pas au goût du chef et Armande avait décidé de partir, elle avait entendu parler de Ragguî, cette terre où toutes les espèces pouvaient vivre ensemble et avait conclu que ce pourrait être un endroit idéal pour eux deux qui avaient été rejetés par leur clan. Ils avaient dès lors quitté la forêt des Trois-Cœurs.
 
Isaïe ne se souciait pas du chemin et se laissait guider par sa sœur qui avait depuis longtemps remplacé sa mère inconnue pour lui. La marche ne lui faisait plus peur et il aimait à sentir la faible lueur des étoiles sur son visage. Il vit d’un assez mauvais œil la décision de sa sœur de s’intégrer à une caravane qui passait non loin de là pour rejoindre une ville, après tout il n’avait jamais rencontré d’autres êtres que des loups-garous et se méfiait des autres. Il bouda d’abord et traînait dans les jupes de sa sœur qui offrait ses services au cuisinier de la caravane en échange de la nourriture qu’ils consommeraient. Ici, pas d’enfants pour jouer avec lui et sa sœur était très occupée par son travail, Isaïe se sentait seul et n’aimait pas les regards que les hommes adultes jetaient à Armande. La caravane était composée en partie d’êtres nocturnes – elfes, iijkas, loups-garous et même un vampire ou deux – et quelques humains qui s’étaient adaptés à la vie nocturne pour effectuer leurs commerces.
 
Cette petite communauté d’une trentaine d’individus était structurée de manière suffisamment proche des clans de loups-garous pour permettre au garçon de s’y retrouver : l’elfe musclé en arme qui commandait aux autres était le chef de clan et chacun agissait selon ses attributions, en revanche Isaïe ne comprenait pas le rôle de la femme – une humaine – qui portait des parfums de fleurs et des bijoux brillants et qui osait contester les ordres du chef de caravane. Le petit garçon ignorait que la femme était la véritable chef de la caravane, en tant que riche commerçante et que l’elfe musclé était le commandant des mercenaires recrutés pour protéger le convoi et qu’il devait donc tenir compte des avis de la femme.
 
Rabroué par Armande qui était gênée dans son travail quand il restait dans ses jambes, Isaïe alla s’occuper comme il savait si bien le faire : à savoir en allant tourner autour de celui qu’il prenait pour le chef. Occupé par des affaires autrement plus importantes que de jouer avec un enfant, celui-ci ne tarda pas à s’énerver et menaça le garçon de le pendre à un arbre par les pieds s’il continuait à le déranger. Isaïe fut sauvé de la menace à moitié sérieuse par un marchand Lycanthrope qui le prit sous son aile pour le reste du voyage. Le marchand prit tant en affection les deux jeunes loups-garous qu'il les adopta. Armande et Isaïe prirent désormais le nom de Frabecchi.
 
Cinquième souvenir : Assan
 
Isaïe se redressa de toute sa stature et rejeta ses épaules en arrière pour bomber son torse et poussa la porte de l'établissement. Il n'avait pas l'âge d'entrer dans ce bar, mais l'interdit l'encourageait à agir et il comptait bien tromper les gens. Il avait maintenant seize ans et s'était parfaitement adapté à la société ragguîenne, sans pour autant avoir perdu son indépendance d'esprit et une certaine dose de rébellion contre l'autorité. La salle était bondée et pleine relents d'alcools, de sueurs et de parfums entêtants, c'était un bar à danseuses dont la majorité des clients étaient des hommes de tous âges, mais dans ce bar à êtres nocturnes, il y avait très peu d'elfes et tous étaient nocturnes. Un peu impressionné et surtout très excité par la nouveauté et l'univers à part dans lequel il avait pénétré Isaïe fit un effort pour ne pas paraître hors de sa place.

« Que désirez-vous ? »

La voix du tenancier le ramena à la réalité. Ce n'était qu'un serveur qui s'occupait sur service au bar, mais le jeune lycan l'ignorait et fronça les sourcils devant le ton de l'humain qui trahissait derrière la politesse usuelle une suspicion. En prenant la décision de rentrer dans l'établissement Isaïe n'avait pas anticipé ce qu'il y ferait et tenta maladroitement de masquer qu'il était déstabilisé, qu'allait-il répondre ? Gino, son père adoptif, lui avait fait goûter de l'alcool, il lui suffisait de se rappeler un nom.

« Un verre de whisky, on ze rocke. »

Il lança l'expression entendue mais non comprise avec une apparente assurance de l'habitué qui fit rire un homme, un vampire d'après son odeur, accoudé au bar. Sans lui prêter attention le serveur s'enquit avec méfiance de l'âge d'Isaïe qui assura qu'il avait bien dix-huit ans tout en dévisageant l'inconnu. Celui-ci vint à son secours en déclarant que le lycan était avec lui, le serveur n'était pas dupe mais de toute évidence le sorma n'était pas n'importe qui et il lui servit un verre.
Ravi Isaïe remercia l'inconnu et lui demanda son nom.

« Je m'appelle Assan Zaen. Raconte-moi ce que tu viens faire par-ici Isaïe. »

Assan lui faisant bonne impression, Isaïe lui raconta son désintérêt des études et de la bonne société dans laquelle sa sœur voulait l'installer et sa soif de liberté. Compatissant le vampire l'écouta jusqu'au bout et finit par lui assurer qu'il le comprenait bien et que s'il le désirait il pourrait le rejoindre. Assan appartenait à un groupe du nom de Perle de Sang, composé majoritairement de vampires il s'ouvrait aux autres espèces pour leur offrir une liberté que le régime en place leur refusait. Le jeune lycan, confiant dans son nouvel ami, était emballé par l'idée et accepta sans hésiter.
De la suite de la soirée il ne se souvint pas de grand-chose, le whisky était un alcool encore trop fort pour lui. Il y avait les danseuses, si fascinantes aux mouvements langoureux et hypnotiques, l'impression d'être dans un milieu vivant et exotique et la sensation de nausée.

Sixième souvenir : le goût du pouvoir

« Je vois un bel avenir devant toi Isaïe. Avec mon accession au rang de chef de section je peux t'aider à aller loin, malgré le fait que tu ne sois pas un vampire, tu as beaucoup de qualités qui nous plaisent. La question est : en as-tu l'ambition ? »

La promotion d'Assan avait ravi Isaïe qui aimait beaucoup son ami et l'avait assister avec beaucoup d'énergie pour qu'il en arrive là.
Il s'était parfaitement adapté à son nouvel univers, bien sûr Armande qui ne soupçonnait pas qu'il avait rallié un gang tentait bien de lui faire rompre contact avec ceux qu'elle voyait comme de mauvaises fréquentations mais peine perdue, le jeune rebelle y trouvait en plus de la liberté des amis et la rébellion à l'autorité.
La proposition d'Assan fit naître en lui une nouvelle envie, une nouvelle sensation qui ne l'avait jamais approchée jusque là. Le pouvoir. Il se voyait bien diriger, déjà il avait pu expérimenter une aisance à donner des ordres et se faire obéir et le sentiment de puissance que cela provoquait ne lui déplaisait pas.

« Oui Assan. Je n'ai pas l'intention d'être un larbin et Perle de Sang est si grande aujourd'hui qu'un chef de section telle que Selrey doit pouvoir déléguer à quelqu'un de fiable et compétent, n'est-ce pas ? »

Assan sourit. Ils s'étaient compris. Isaïe prit quelques jours plus tard la place de sous-chef, rang le plus élevé auquel un non-vampire pouvait aspirer au sein de Perle de Sang et cela lui plaisait.

Inquisition

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Comment avez-vous connu le forum ? en triturant ma pauvre cervelle ^^
Avez-vous des commentaires à faire sur le forum ? il n'est pas encore finit c'est une honte !
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